Home > Work > Tusculanes, tome 2, livres III-V
1 " Il me semble que cette méditation anticipée des malheurs humains produit presque le même effet que la guérison obtenue avec le temps, sinon que, dans le premier cas, c'est le raisonnement qui guérit, et dans le second, la nature ; mais on comprend l'essentiel, à savoir que le mal tenu pour le plus grand de tous n'est jamais si grand qu'il puisse détruire la vie heureuse. "
― Marcus Tullius Cicero , Tusculanes, tome 2, livres III-V
2 " Osons non seulement couper les branches de nos malheurs, mais arracher tous les filaments de leurs racines. Peut-être pourtant en restera-t-il quelque chose, tellement sont profondes les souches de la déraison ; mais il ne restera que le nécessaire. Ainsi tiens pour certains que, si l'âme ne guérit pas (ce qui est impossible sans la philosophie), il n'y aura pas de fins à nos misères. Aussi, puisque nous avons commencé, confions-nous à elle pour être soignés ; nous guérirons si nous le voulons. "