Home > Work > Les Passants de Lisbonne
1 " Au début, la douleur était atroce, puis elle s'est dissipée. La douleur était comme un mur que j'avais franchi, passant de l'autre côté. "
― Philippe Besson , Les Passants de Lisbonne
2 " Parler de lui au présent c'était le ranger du côté des vivants. Et s'il était vivant, alors je n'étais pas tout à fait morte. "
3 " On ne trahit pas les disparus. Ce sont eux qui nous trahissent. Parce qu'ils ont fait défaut, parce qu'ils sont partis, alors qu'on avait besoin d'eux, parce qu'ils ont filé sans préavis, parce qu'ils nous laissent avec le manque et aucune solution pour y remédier. Et quand ils ont lâché notre main, qui nous en voudrait d'en saisir une autre ? "