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21 " Guy Sajer ... who are you? My parents were country people, born some hundreds of miles apart-a distance filled with difficulties, strange complexities, jumbled frontiers, and sentiments which were equivalent but untranslatable. I was produced by this alliance, straddling this delicate combination, with only one life to deal with its manifold problems. I was a child, but that is without significance. The problems I had existed before I did, and I discovered them. Then there was the war, and I married it because there was nothing else when I reached the age of falling in love. I had to shoulder a brutally heavy burden. Suddenly there were two flags for me to honor, and two lines of defense-the Siegfried and the Maginot-and powerful external enemies. I entered the service, dreamed, and hoped. I also knew cold and fear in places never seen by Lilli Marlene. A day came when I should have died, and after that nothing seemed very important. So I have stayed as I am, without regret, separated from the normal human condition. "
― , The Forgotten Soldier
22 " Je savais que nous devions passer par ces mauvais moments, pour ensuite connaître une humanité bienveillante. C’est du moins ce que nous avait dit notre Führer Adolf Hitler. Rien de cela n’existe. Qu’il repose en paix. Je ne lui en veux pas plus à lui qu’à tous les autres grands dirigeants de ce monde. Lui, au moins, bénéficie du doute puisqu’il n’a pas eu l’occasion d’établir ces lendemains de victoire. Tandis que les autres, qui ont organisé leur petite paix grelottante aux quatre coins du monde, les autres qui, stupidement hantés par une frousse injustifiée, et au nom d’une évolution éducatrice, ont laissé aux primates du globe l’occasion d’allumer un peu partout des incendies menaçants, ces autres là peuvent être jugés.Des commerçants pendables. Des commerçants qui ne pouvant plus vendre de nègres, ont alors trouvé une astuce presque aussi rentable et qui vendent à présent les blancs aux nègres ! Tout ceci enrobé dans une petite politique mielleuse de vieille femme. Une politique qui ne prend pas position.Sait-on jamais ? Le vent peut tourner. Evidemment, dans l’attitude de Hitler ou de Mussolini il y avait un autre style. Ceux-là se permirent de dire non aux vieilles convenances. A tous les potentats : industriels, francs-maçons, juifs ou culs-bénits. A cette époque, tous ces indolents étaient comme des carpettes : fous d’inquiétude devant leurs tirelires dans lesquelles le chef d’orchestre Hitler puisait à deux mains. Cela, évidemment, les rendait blêmes de voir gaspiller tout cet argent pour réaliser un grand opéra. Alors, les spectateurs chiasseux et apeurés grimpèrent sur la scène et étouffèrent le metteur en scène prodigue. Mais ils ne connaissent pas la paix. Les coliques les travaillent sans arrêt. Ils sont à la merci du premier chef de musique, noir ou jaune qui risque de les faire danser une autre danse. Mais, cette danse-là ne sera pas européenne et ils ne comprendront pas. "