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" In cima alla via Guénégaud, venendo dalla strada lungo la Senna, si trova il passaggio del Ponte Nuovo, una specie di corridoio stretto e oscuro che va dalla via Mazarino alla via della Senna. Quel passaggio ha, al massimo, trenta passi di lunghezza e due di larghezza; è selciato di pietre giallastre, consunte, sconnesse, che trasudano sempre un'acre umidità; la vetrata che lo ricopre, tagliata ad angolo retto, è nera di sporcizia.
Nei bei giorni d'estate, quando un ardente sole incendia le vie, un chiarore biancastro cade dai vetri sporchi e si trascina miseramente nel passaggio. Nei brutti giorni d'inverno, nelle mattinate di nebbia, i vetri gettano soltanto oscurità sulle pietre viscide, oscurità sporca e ignobile. "
― Émile Zola , Thérèse Raquin
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" À eux deux, la femme, nerveuse et hypocrite, l'homme, sanguin et vivant en brute, ils faisaient un couple puissamment lié. Ils se complétaient, se protégeaient mutuellement. Le soir, à table, dans les clartés pâles de la lampe, on sentait la force de leur union, à voir le visage épais et souriant de Laurent, en face du masque muet et impénétrable de Thérèse. "
― Émile Zola , Thérèse Raquin
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" She would have cursed the Almighty had she been able to shout out a blasphemy. Providence had deceived her for over sixty years, by treating her as a gentle, good little girl, by amusing her with lying representations of tranquil joy. And she had remained a child, senselessly believing in a thousand silly things, and unable to see life as it really is, dragging along in the sanguinary filth of passions. Providence was bad; it should have told her the truth before, or have allowed her to continue in her innocence and blindness. Now, it only remained for her to die, denying love, denying friendship, denying devotedness. Nothing existed but murder and lust. "
― Émile Zola , Thérèse Raquin
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" Laurent avait élargi une de ses grosses mains dont il regardait attentivement la paume. Ses doigts eurent de légers frémissements, des lueurs rouges montèrent à ses joues ... Laurent leva la tête et vit Thérèse devant lui, muette, immobile. La jeune femme le regardait avec une fixité ardente. Ses yeux, d'un noir mat, semblaient deux trous sans fond, et, par ses lèvres entrouvertes, on apercevait des clartés roses dans sa bouche. Elle était comme écrasée, ramassée sur elle-même; elle écoutait. "
― Émile Zola , Thérèse Raquin