" La non-violence doit être comprise et circonscrite à un principe éthico-politique interne aux groupes mobilisés ; elle est donc une modalité de subjectivation politique qui n’a de sens que pour prendre soin d’un nous en devenir, et non une praxis de résistance et de combat.
[...]
L’autodéfense se comprend donc comme une contre-offensive et crée une autre sémiologie du corps militant qui ne joue pas sur l’exemplarité de son martyre mais sur le caractère à la fois inexorable et inéluctable de sa vengeance ; qui ne s’inscrit pas dans une métaphysique des fins mais dans l’immédiateté d’une frappe. "
― , Se défendre, une philosophie de la violence