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" There is no “environmental catastrophe.” The catastrophe is the environment itself. The environment is what’s left to man after he’s lost everything. Those who live in a neighborhood, a street, a valley, a war zone, a workshop — they don’t have an “environment;” they move through a world peopled by presences, dangers, friends, enemies, moments of life and death, all kinds of beings. "
― , The Coming Insurrection
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" «CE QUE JE SUIS», alors ? Traversé depuis l’enfance de flux de lait, d’odeurs, d’histoires, de sons, d’affections, de comptines, de substances, de gestes, d’idées, d’impressions, de regards, de chants et de bouffe. Ce que je suis ? Lié de toutes parts à des lieux, des souffrances, des ancêtres, des amis, des amours, des événements, des langues, des souvenirs, à toutes sortes de choses qui, de toute évidence, ne sont pas moi. Tout ce qui m’attache au monde, tous les liens qui me constituent, toutes les forces qui me peuplent ne tissent pas une identité, comme on m’incite à la brandir, mais une existence, singulière, commune, vivante, et d’où émerge par endroits, par moments, cet être qui dit « je ». Notre sentiment d’inconsistance n’est que l’effet de cette bête croyance dans la permanence du Moi, et du peu de soin que nous accordons à ce qui nous fait. "
― , The Coming Insurrection