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" His wife, Emilie, still lived, without any financial help from him, in her little house in San Vicente, south of Buenos Aires. She lives there at the time of the writing of this book. As she was in Brinnlitz, she is a figure of quiet dignity. In a documentary made by German television in 1973, she spoke—without any of the abandoned wife’s bitterness or sense of grievance—about Oskar and Brinnlitz, about her own behavior in Brinnlitz. Perceptively, she remarked that Oskar had done nothing astounding before the war and had been unexceptional since. He was fortunate, therefore, that in that short fierce era between 1939 and 1945 he had met people who summoned forth his deeper talents. "
― Thomas Keneally , Schindler's List
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" Le parti national-socialiste avait fait un fameux cadeau à ces SS-là : ils pouvaient marcher au combat sans aucun risque physique, décrocher les honneurs sans avoir à entendre siffler les balles. L'impunité psychologique était plus difficile à atteindre. Tous les officiers SS avaient des camarades qui s'étaient suicidés. Le haut commandment avait pondu des circulaires pour dénoncer ces pertes futiles : il fallait être simple d'esprit pour croire que les juifs, parce qu'ils n'avaient pas de fusils, ne possédaient pas d'armes d'un autre calibre : des armes sociales, économiques et politiques. En fait, le juif était armé jusqu'aux dents. Trempez votre caractère dans l'acier, soulignaient les circulaires, car l'enfant juif est une bombe à retardement culturelle, la femme juive, un tissu biologique de toutes les trahisons, le mâle juif, un ennemi plus implacable encore qu'aucun Russe ne saurait l'être. (ch. 20) "
― Thomas Keneally , Schindler's List